Hello et bon début de journée à toi ! Comme chaque Mardi, faisons le tour des meilleurs articles, podcasts et nouveautés dans le domaine de l’investissement digital.
Cette semaine, je te propose entre autres de découvrir :
L’interview folle de Cyril Fremont, qui a dépensé des millions pour acheter l’extension .best
Un outil pour arrêter de perdre de l’argent à cause des liens cassés vers Amazon
Un Webinar pour découvrir l’univers mystérieux du DropShipPrint…
L’interview podcast de quelqu’un qui rend tous les audits bien plus simples…
Une étude sur les points communs entre les pages qui attirent le plus de liens.
Bonne lecture ! Et comme chaque semaine, tout partage joue son rôle dans la croissance de l’Investisseur Web et des projets qui l’accompagnent (il paraît qu’un podcast se prépare, mais 🤫 …) Merci à toi !
L’ITW incroyable (et improbable) de Cyril, propriétaire de l’extension .best
Le contexte : en 2018, Cyril est devenu le premier entrepreneur Français à posséder l’une des 1 200 (Il y a en réalité 1546 extensions pour être exact à ce jour, liste complète ici, mais seulement 1 200 acceptées et déléguées par l’ICANN) extensions disponibles dans le monde suite à son rachat pour plusieurs millions du .best.
Une aventure incroyable et improbable. Et l’envie d’en savoir plus sur cet investissement fou, qui a débouché sur cette ITW…..
Quand j’ai appelé Cyril avec l’objectif de lui poser quelques questions sur son projet The.Best, je m’attendais à un call de 20 minutes vite fait plié. Au bout de 20 minutes, j’en étais encore à répondre aux questions de Cyril sur la vision que j’avais pour DotMarket en France et à l’international 😂.
Au bout de 20 minutes, quand j’ai rappelé à Cyril qu’à la base je l’appelais car j’avais quelques questions à lui poser sur SON projet, il m’a répondu qu’il préférait me demander pleins de choses de suite car il adorait le projet et que dès le moment où LUI commencerait à me raconter son histoire, je risquais de ne plus beaucoup parler.
2h plus tard, je peux te dire que mon cerveau était en FEU de toutes les informations partagées par Cyril, mais j’étais également dans un niveau d’enthousiasme avec toute l’énergie positive de fou qu’il m’a partagé et la passion avec laquelle il m’a conté son aventure !
Aventure que je te partage aujourd’hui dans une ITW “retranscrite”, comme celle que j’avais pu réaliser avec Ulrich Rozier suite à son rachat du site MadmoiZelle. Une ITW qui je l’espère t’inspirera et te donnera autant de plaisir que ce que j’ai pu ressentir en écoutant les aventures de Cyril !
C’est parti !
(NDLR : mes questions sont en gras et italique, les réponses de Cyril sont en police classique).
Salut Cyril, à toi la parole désormais, tu peux me donner un peu d’historique sur qui tu es et d’où tu viens avant qu’on s’attaque au sujet du .best ?
A l’origine, je suis éditeur de sites ! J’ai démarré il y a un paquet d’années, et à l’apogée de mon activité, je gérais un réseau de 50 000 sites, couvrant toutes les thématiques possibles et imaginables dans de multiples langages.
Mon associé et moi avions développé un outil d’automatisation de toutes les actions de l’installation à la production et la publication de contenu, ce qui nous permettait de créer BEAUCOUP de sites très facilement. En 2013, nous générions par cette “approche” un joli 2 millions d’euro de CA annuel.
En 2013 également, c’est l’année où on s’est dit que quitte à dépenser 500 000 euros en noms de domaine par an, pourquoi pas arrêter de donner notre argent aux revendeurs de domaines et plutôt posséder notre propre extension ?
C’était 1 an trop tard pour profiter de la sortie des nouvelles extensions de 2012 avec l’ICANN. Donc la seule option restait d’acheter une extension à l’un des propriétaires actuels…
Une mission quasi impossible car posséder une extension, c’est posséder une partie du web ! Et s’il y a 1 200 extensions dans le monde, il n’y a au final que 300 propriétaires environ qui se partagent ce gros gâteau. Et qui voudrait vendre sa part ? Personne bien entendu… Les enjeux sont trop gros !
Mais j’avais cette vision, et j’ai décidé que j’allais trouvé un moyen d’acheter une extension. Coûte que coûte.
Forcément, beaucoup de gens ont tenté de me décourager. On me disait que je serais mort avant de mettre la main sur une extension !
Ils n’avaient pas tort, sur le papier c’est mission impossible ! Personne ne peut “créer” une extension. Il y en a 1 200 et c’est tout !
En 2012 il fallait déposer $135.000 pour déposer son dossier et “postuler” à l’obtention d’une extension et surtout avoir un minimum de $1M de budget pour le projet global !
Après ça, c’était lockdown complet. Certaines extensions se sont vendues à des prix fous ! Le .web par exemple s’est vendu à 135 Millions de dollars et n’est même pas encore sorti aujourd’hui !
Et quand tu sais que la société qui possède le .com, Verisign, est valorisée à 23 Milliard de dollars… Il faut un vrai alignement des planètes ET beaucoup d’argent pour réussir ce coup….
Pendant les 5 ans qui ont suivi, j’ai donc mis beaucoup d’argent de côté grâce à l’édition des sites, et j’ai surtout arpenté les événements de l’ICANN and co pour essayer de connecter avec un des propriétaires. Jusqu’au jour où j’ai réussi à en convaincre un. Et en 2018, en l’espace de 2 mois, j’ai enfin réussi à devenir le propriétaire de l’extension .best !
Ok, déjà là l’histoire est folle. Mais revenons sur l’achat. Comment tu “choisis” le .best et pourquoi ? Et comment tu finis par réussir à acheter cette extension si c’était “impossible” ?
Franchement, on peut réellement parler d’alignement des planètes pour répondre à la question de COMMENT je réussis ce coup.
Mais d’abord, pourquoi le .best. Simplement car c’était l’une des 3 ou 4 extensions (avec le .top ou le .reviews par exemple) que j’avais identifié comme étant parfaitement compatibles avec la vision que j’avais de ce projet.
Je ne voulais pas juste racheter une extension pour vendre des sites en .best. Je voulais dès le début lancer quelque chose de novateur, avec la vision d’un réseau social dédié aux avis des internautes permettant à chacun de posséder un nom de domaine à son nom.
Je l’ai dis, le .top par exemple était une excellente extension aussi. Mais le .best avait cet avantage d’être en plus un super atout SEO. Le mot BEST est juste l’un des plus utilisés dans les recherches sur le web, et il a une énorme intention commerciale liée !
(NDLR : pour en savoir plus sur l’intention commerciale, je t’invite à lire cet article).
Puis il faut aussi comprendre comment fonctionne le marché des noms de domaine pour comprendre le projet. Dans énormément de cas, quelqu’un achète un nom de domaine, le parke, ne lance pas de site dessus, et attend de voir si le prix du nom de domaine augmente pour le revendre et essayer de faire un bénéfice.
Il y a un churn énorme ! Et tout est basé sur la spéculation. Et pendant ce temps il ne se passe rien, tu perds de l’argent. Et c’est ce qu’il se passe pour 99% des extensions…
Je ne voulais pas lancer une extension qu’on achèterait pour parker et spéculer. je voulais une extension qui permettrait de lancer un vrai concept. Et c’est ce que j’ai fait avec le projet The.Best.
La vision est d’industrialiser le site Internet. De faire en sorte que chaque utilisateur d’internet dispose d’un site lié à son profil social.
Il y a 240 millions de sites internet live. Mais plusieurs milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux. Si tu lances un réseau social et que tu as 200 ou 300 millions d’utilisateurs, en réalité tu es tout petit par rapport aux mastodontes du marché.
Mais si demain tu as 200 ou 300 millions d’utilisateurs qui ont chacun leur site en .best, tu deviens plus gros que le .com ! Et là c’est un tout autre délire…. Imagine, avec 30M d’utilisateurs on serait 2ème derrière le .com. Avec “seulement” 5M d’utilisateurs, on dépasserait le nombre de sites en .fr …
Bref, tout ça c’est une vision long terme bien sûr, mais tu comprends pourquoi vraiment depuis le début, le .best était donc simplement la BEST extension possible pour mon projet. Et c’est donc sur celui-ci que j’ai vraiment mis un maximum de mes efforts.
On va revenir juste après sur la partie SEO car elle est super intéressante et également sur l’utilisation exacte du .best, pour mieux comprendre ton histoire de réseau social. Mais avant ça, du coup, tu identifies le .best, tu passes 5 ans à … essayer de contacter le vendeur ? Et d’un coup tout se débloque ? Racontes-nous ! Comment se passe la négociation, combien tu paies cette extension, je veux tout savoir :-) !
Alors il y a une seule info que je ne peux pas te donner tu t’en doutes, c’est le montant de la transaction qui est protégé par NDA. Mais je peux te dire qu’elle implique plusieurs millions de dollars, sans être au niveau du .web qui s’est vendu lui à 135M de dollars ;-) !
Sinon c’est exactement cela. J’ai tracké le vendeur pendant 5 ans !
Je le répète, acheter une extension c’est à la fois une histoire économique mais aussi politique. Quand tu possèdes une extension, tu possèdes un pourcentage de l’internet mondial. Et plus ce pourcentage augmente, plus tu as de poids…. et donc plus tu risques d’avoir des soucis aussi hahahaha !
C’est d’ailleurs pour cela qu’en réalité il y a très peu de chances qu’on devienne si gros que cela. Simplement car personne ne nous laissera devenir plus gros que “la France”, ou se rapprocher du .com. Personne ne voudra laisser une petite société Française avoir la main sur plusieurs millions de sites web, des données de leurs utilisateurs, etc… C’est trop risqué !
Alors avec tout ça en tête, comment tu fais une telle transaction ? Bah tu dois pas la faire ! C’est improbable c’est vrai. Et c’est pour cela que je parle d’alignement des planètes.
Tout commence par la prise de contact avec un vendeur potentiel. Et ça, ça m’a pris du temps et de l’énergie ! Mais au final, j’ai réussi à “connecter” en revenant aux bases de la base : l’elevator pitch.
Tous les patrons de ce type de boîtes qui possèdent des extensions se réunissent au sommet ICANN 3 fois par an.Il y a des réunions publiques auxquelles tout le monde peut assister, et bien entendu des réunions privées.
J’y suis allé, et j’ai fait le pied de grue devant l’ascenseur… Littéralement. J’avais réussi à identifier quelques personnes clés, et à chaque fois que l’une d’entre elle allait vers l’ascenseur, je m’arrangeais pour entrer avec elle, et lui délivrer mon élévator pitch !
“Je suis venu de Paris pour discuter 5 minutes avec vous, je veux vous présenter un projet, je veux racheter votre extension. Je n’ai jamais réussi à vous joindre donc je suis venu vous rencontrer aujourd’hui pour avoir une chance de vous exposer mon projet”.
BAM. Et ça passe ou ça casse.
J’ai pitché 4 propriétaires comme ça. Et au final, j’ai réussi à obtenir un rendez-vous avec le patron du .best un Australien, qui m’a reçu ensuite pendant 2h où j’ai eu l’occasion de présenter tout mon projet, ma vision, etc… Et il a signé ! Il a adhéré à ma vision et on est tombé d’accord sur un chiffre.
Restait plus qu’à réunir la somme, qui était pas une petite somme….
Je n’avais clairement pas la somme à moi tout seul. Mais dès le début, les banques m’ont envoyé balader. Et pour montrer “patte blanche”, j’ai décidé de réunir 100% de ce que j’avais mis de côté toutes ces années. Tout mon argent, mais aussi celui de plusieurs potes qui ont tout vendu pour me soutenir et contribuer au pot !
Avec tout ça, j’ai réussi à réunir grosso modo 50% de la somme nécessaire… 50% ! Pour le reste il me fallait absolument un prêt. Sauf que là encore, les banques n’a-ont rien fait pour nous aider. Je suis donc allé toquer à la porte de la BPI, la seule institution capable de faire bouger les choses.
C’est ce que je croyais en tout cas, mais pareil, je me suis fait un peu baladé de service en service ! J’ai donc décidé de jouer mon va-tout 48h avant la fin de la période qui m’était attribuée pour réunir les fonds.
J’’ai envoyé un email à Nicolas Dufourcq le patron de la BPI pour lui présenter notre projet. Je demandais à ce que la BPI aide la 1ère société Française à être capable de mettre la main sur une extension internet !
Et si la BPI refusait de m’aider, j’allais faire un vrai bordel dans les médias pour expliquer de quelle manière on avait perdu cette opportunité géniale à cause d’organismes qui n’avaient pas jouer leur rôle de soutien malgré toutes les annonces de soutien de la Startup Nation, de la France Digitale etc…
C’était ma dernière carte, et elle a fonctionné ! Le lendemain, nous avions un accord de la BPI. Et un accord de la BPI c’est comme un chèque en blanc ! D’un coup toutes les banques sont OK pour te prêter de l’argent car celui-ci est “backer” par la BPI !
Quelques jours plus tard, le 14 Juillet 2018 exactement, on signait le deal, sous la tour Eiffel, avec le propriétaire du .best venu d’Australie avec sa femme..
Tu as désormais l’extension de tes rêves. Tu peux lancer le projet. Il se passe quoi alors depuis 2018, qui est la date du rachat ?
Il se passe qu’on bosse sur le projet !
En 2 ans, on a déjà vendu plus de 114 000 noms de domaine en .best. Il y en avait environ 2 000 quand nous avons acheté l’extension. Et nous avons bossé à fond sur le développement du réseau social.
Qui vient tout juste de voir le jour d’ailleurs !
The.best est accessible pour pré-enregistrement, les applications mobiles vont suivre dans quelques semaines. Les premiers sites sont live pour avoir un aperçu de la technologie (Cyril.best, Alexandra.best,…).
Plus concrètement, pour te donner une idée de notre timeline, voilà ce que nous avons dans les bacs :
En ce moment : gros focus sur le lancement de nos applications en version bêta pour The.Best. Elles seront disponibles dans quelques jours sur Google Play et sur l’AppStore, et la première version permettra de créer un compte sur le réseau social, de créer ton statut d’influenceur, de suivre, liker, poster et partager des avis et de déjà recevoir tes premiers revenus via Google Adsense pour monétiser ton compte.
Un peu plus tard mais toujours en 2020, on ouvrira la possibilité de créer directement ton nom de domaine en .best depuis l’application, l’upgrade aux comptes Business (VIP, Business, Marque) qui permettra de débloquer pas mal de features dont l’option Social Commerce pour poster tes produits, tes services, faire de la publicité pour tes produits et services auprès de la communauté. On va également maximiser l’engagement avec le lancement de challenges visant à booster le dépôt d’avis et quelques autres features très utiles pour les marques comme la protection de marque.
Et en 2021, l’objectif sera de lancer la version publique de l’application et développement de toutes les features précédemment évoquées avec par exemple le sponsoring possible des meilleurs avis pour une marque, la mise en avant de “Featured Best Products”, la mise en place d’un système de Cashback, et l’automatisation de plusieurs éléments qui sont faits de manière manuelle au lancement.
Ok, les mois qui viennent s’annonce bien chargés, mais c’est tant mieux ! Et avec tout ce que tu viens de présenter, c’est une parfaite transition pour se pencher sur la VRAIE question. A quoi tu destines vraiment le .best ? Tu as commencé à expliquer ta vision du réseau social plus tôt dans notre discussion, là tu viens de me donner une vision encore plus claire avec toutes les features en développement, mais c’est désormais le moment de pitcher tout ça un peu plus précisément ! Pour comprendre exactement QUI a intérêt à créer son compte sur The.Best et pour faire quoi !?
Comme je le disais plus tôt, dès le début, nous avions la vision d’un usage bien particulier pour notre extension afin de ne pas juste répliquer ce qui existe et ne pas juste être une extension de plus sur le web.
Depuis 2016, il y a une forte évolution du marché et de la répartition du temps et du trafic sur Internet. On s’en ait rendu compte assez tôt.
Je te l’ai dis, on possédait à l’époque 50 000 sites. Et nous avions d’ailleurs commencé à créer des sites premiums en .best pour “tester” nos hypothèses. Et on s’est rendu compte que plus on produisait de site, moins on captait de trafic en valeur absolue.
Car les sources de trafic se sont diversifiées avec le temps : réseaux sociaux, newsletters, achat de trafic, etc…). Le SEO n’est depuis longtemps plus un canal si “dominant” que cela.
L’attention des utilisateurs et la façon de consommer du contenu a énormément changé aussi. De plus en plus de vidéo au lieu des images et du texte. Aujourd’hui il n’est pas rare que tu découvres d’abord le compte Youtube, Instagram, SnapChat ou même TikTok d’une marque avant de visiter leur site.
Tout a tellement évolué que ceux qui pensent qu’ils étaient les rois du SEO et sont restés les rois du net n’est plus vrai ! Le SEO n’est plus le roi du net… Depuis un bon moment !
Alors dès 2016, on prend le pari que ce sont les réseaux sociaux qui von TOUT transformer. Que si quelqu’un passe 2h par jour sur TikTok ou Instagram, c’est 2h de moins qu’il passe à naviguer sur des sites internet.
La question était donc de savoir qu’est ce qu’on pouvait inventer comme réseau social avec une valeur ajoutée pour l’utilisateur et compatible à l’extension .best ?
La réponse, c’est l’envie qu’on a toutes et tous de DONNER NOTRE AVIS. L’être humain adore donner son avis. Et de manière générale, l’être humain aime trouver ce qu’il y a de “meilleur” pour lui.
Tout ce que permet de faire le .best et c’est pour cette raison que nous avons décidé de créer un réseau social d’avis pour les utilisateurs. Mais tu vas me dire, il y a déjà Trip Advisors sur le marché, qu’est ce qu’on va apporter de plus ?
Avec The.Best, on envisage un futur où chaque utilisateur peut disposer de son propre site en lien avec son profil social et pas seulement pouvoir donner son avis, mais être rémunéré pour le faire !
Je pourrais te dire que la promesse est de permettre à chacun d’être propriétaire de sa data. Avec ton site .best, c’est le cas. Tu déposes tes avis, et tu es propriétaire de tout cela. Ce qui n’est pas le cas quand tu le fais sur Trip Advisor qui peut revendre toutes tes informations.
Ton site, ton compte social .best : tout t’appartient. Mais en réalité, 90% des gens s’en fichent que leurs données soient revendues… Ils ne savent pas exactement comment cela fonctionnent et n’y prêtent pas grande importance. Il y a 10% de gens bien informés qui veulent contrôler cela, être 100% propriétaires de leurs données, et c’est ce qu’on propose avec The.Best, mais ce n’est pas la stratégie numéro 1.
Nan, ce que veulent vraiment les gens sur les réseaux sociaux, ce que veulent tous les influenceurs, c’est monétiser leur audience et gagner de l’argent.
Et c’est là la promesse numéro 1 de The.Best : créer un nouveau type de réseau social décentralisé où chacun peut posséder son site ET être rémunéré pour les avis qu’il laisse sur des produits, services, marques… Chacun pourra devenir éditeur de site, influenceur, à son échelle, et être rémunéré pour cela.
En créant mon compte Cyril.Best par exemple, je peux commencer à donner mon avis sur tous les produits, services et marques qui m’intéressent. A chaque fois que je publie un avis, celui-ci est ajouté à mon site, et est visible sur le réseau social.
Plus je donne mon avis, plus mon influence grandit, et des marques sont susceptibles de s’intéresser à moi, à mon opinion, et donc à mon audience.
Et au final, je suis rémunéré. De 2 façons :
la première par le biais des publicités Adsense affichées sur mon site. Nous gérons tout cela, et nous rémunérons directement le créateur.
Et la seconde avec les marques susceptibles de sponsoriser certains avis pour les mettre en avant. Sponsoring qui sera reversé en partie aux “créateurs” de ces avis !
Ok, bien plus clair. J’adore. Là on a parlé beaucoup de l’utilisateur qui souhaite donner son avis, mais tu as aussi mentionné le rôle et l’intérêt des marques à utiliser le réseau social. Tu parlais d’ailleurs dans les prochaines version de l’application d’une partie social commerce. Tu m’en dis plus ?
Yes ! Depuis 2 ans on a fait tous les salons du monde entier pour présenter le projet, et je l’ai mentionné plus tôt, on a déjà vendu 114 000 noms de domaine en .best ! Et dans le lot, on a vendu un paquet déjà de noms de domaines de marques qui ont décidé de nous rejoindre dans l’aventure !
Amazon, Google, Starbucks, Channel, Légo, BMW, Rolls Royce,… Elles sont déjà nombreuses à avoir réservé leur .best pour être là dès le lancement de la partie social commerce.
Marques ayant déjà booké leur .best !
Et c’est normal. Un réseau social d’avis n’a d’intérêt que si les marques en profitent. Et elles veulent en profiter, car les avis ont un vrai intérêt, voire un vrai IMPACT sur l’image d’une marque.
C’est donc logique de vouloir être au coeur de l’action, et de vouloir pouvoir communiquer également auprès de ces audiences engagées qui vont publier, partager, et s’exprimer de plus en plus.
Tout comme les utilisateurs voudront publier leurs avis, les marques veulent dans ce cas pouvoir publier leurs “meilleurs produits”. Et aller CHERCHER les avis de la communauté pour booster leur image, et leurs ventes.
Demain tu sors un produit, et tu invites (car tu pourras le faire : inviter et même récompenser les utilisateurs) les utilisateurs à donner leur avis sur ton nouveau produit, au lieu d’avoir 1 000 avis sur ton site, tu as désormais 1 000 avis sur 1 000 sites différents disposant chacun de leur audience.
C’est la garantie d’une visibilité énorme pour n’importe quelle marque dès le lancement de son produit. Le réseau social est donc vraiment pensé et dédié autant aux utilisateurs “influenceurs” qu’aux professionnels & marques.
C’est pour cette raison qu’on parle de Social Commerce. The.Best est quelque part entre la page Fan Facebook qui apporte une visibilité (même si de moins en moins…) mais aucune option de commerce, et un Shopify ou tout est fait pour le commerce, mais où la visibilité est nulle sans travail en amont.
Cette partie là sera d’ailleurs la seule “payante” sur The.Best.
La création d’un compte influenceur sera gratuite. La création d’un compte Marque sera gratuite également. Mais pour les marques souhaitant publier leurs produits et débloquer des features liées au social commerce nous aurons des abonnements allant de 9 à 79$ par mois. RDV en 2021 pour tout ça !
(Présentation complète de la partie Social Commerce dispo ici).
Et si je veux juste un .best classique ? Pas pour laisser des avis, et pas pour mettre ma marque en avant ? Ce sera quand même possible ?
Bien sûr ! On estime qu’environ 30% des sites correspondront à un usage propre, et 70% seront destinés à un usage social / avis.
Tu peux donc tout à fait décider d’acheter Madeira.best par exemple, qui est un vrai exemple d’ailleurs, pour créer un site dédié à cette ville. C’est un bon exemple en fait car il y a quelques temps, nous avons été invité au WebSummit.
Si tu n’y est jamais allé, il faut absolument que tu le fasses. Tu vas y rencontrer tous les partenaires possibles pour DotMarket ! 80 000 clients potentiels ! C’est un passage obligé.
Nous étions donc invités par l’organisation. Il faut savoir que pour avoir un « super » stand sur place c’est 1 million de dollar.. Donc l’invitation, tu l’acceptes sans hésiter !
On aurait pu y aller avec la FrenchTech, mais à l’époque la FrenchTech ne nous connaissait même pas… On a fait connaissance sur place, et en fanfare d’ailleurs. L’équipe sur place était hallucinée de “découvrir” notre projet, et sur le coup ils nous invitent à rejoindre leur concours de pitch, où normalement il n’y a que les boîtes invitées par la FrenchTech.
On accepte, on monte sur scène … et on gagne le pitch ! C’était de la folie. Mais revenons à Madère. Le websummit c’est tellement énorme que des villes / régions / etc y achètent un stand pour avoir de la visibilité. Et c’est le cas de Madère, dont un des fournisseurs avait acheté le nom de domaine Madeira.best pour créer un site dédié à l’île.
Et quand on les rencontre sur place, ils étaient aux anges car leur site avait explosé les compteurs, en prenant un max de positions sur “Best Madeira” et un paquet de requêtes similaires. Et ils n’ont donc pas connecté le site au réseau social, puisqu’il n’était pas encore disponible, ils ont fait un usage “classique” de l’extension on peut dire.
Ok c’est désormais bien plus clair. Pour la forme, je viens d’acheter chiens.best pour tester tout ça et voir dans quelle mesure cela pourra booster le travail que mon associé et moi réalisons sur Caniprof.com, un autre projet bien différent de DotMarket mais que j’adore. Alors parlons de ça. Au delà de l’aspect réseau social et de l’aspect social commerce, en tant que passionné de SEO, je suis obligé de revenir sur l’intérêt d’un point de vu référencement de ton extension. Tu viens d’en dire un peu avec l’exemple de Madère, mais qu’est ce que tu peux nous donner de plus comme info sur l’intérêt “concret” du .best en référencement ?
Il y a 2 éléments clés à prendre en compte. Et ils ne viennent pas de moi, ce n’est qu’une conclusion sur la base d’études réellement menées et qui ont permis de démontrer l’intérêt dans les SERP d’avoir un site en .best.
Le premier élément c’est le fruit de la mesure du Taux de Clic sur 2 campagnes d’achat de mot clé identiques entre un site en .best et un site en .com. Il a été mesuré que sur une recherche du type “Best + Mot Clé”, si on achète le même mot clé avec un résultat en .com VS un .best, pour la même enchère, on observe 30% de clics en plus sur la campagne en .best ! C’est un vrai biais cognitif. L’utilisateur accroche avec le .best qui évoque ce qu’il recherche, et cela débouche sur 30% de clics en plus. 30% de différence, cela veut dire que tu réduis de 30% tes dépenses pour obtenir un nombre de clic similaire, ou que pour le même budget initial tu gagnes 30% de visites en plus !
Source + étude complète : https://www.go.best/pdf/bestctr.pdf
Le second élément, c’est l’alignement de ce biais, et donc de cette statistiques dans les résultats organiques sur Google. Le résultat est le même. Les résultats en .best obtient plus de clics que les résultats en .com et autres extensions. Et la conséquence moyen / long terme de cette différence de Taux de Clics est la remontée dans les SERP des sites en .best. Plus ça clique, plus Google finit par faire remonter les sites qui génèrent ces clics !
C’était une hypothèse dès le début, je te l’ai évoqué au début de notre échange, le mot “Best” est dans le top des recherches les plus faites sur Google. C’est le 250eme mot clé le plus recherché je crois (source). On savait donc que le .best pouvait avoir un vrai intérêt référencement juste car c’est un “vrai” mot.
Mais ces études vont plus loin et confirment que le .best engendre juste ce fameux biais cognitif, qui amène à obtenir plus de clics. Et ça, c’est forcément une force pour nous dans nos pitchs !
Parfait. Cyril, ça va faire bientôt 2h qu’on discute. Je crois qu’on a fait le tour de ce projet de fou. Pour conclure, tu peux me faire un petit résumé ultra rapide, si je devais retenir quel quelques infos sur le projet .best (et pour ceux qui ne liront que la fin de l’interview au passage !) ?
Yes.
The.Best sera donc le premier réseau social décentralisé permettant à chacun de devenir influenceur à son échelle, de déposer ses avis sur un nom de domaine et un site lui appartenant, de posséder du coup toute sa data, et d’être rémunéré pour les avis déposés.
La création d’un compte sera toujours gratuite pour un utilisateur, il suffit d’acheter le nom de domaine (ça démarre à $1) et on s’occupe de tout le reste (installation du site, SSL, hébergement, etc…) Tu n’as plus qu’à publier tes avis et commencer à monétiser.
Côté marque, la création d’un compte sera gratuite aussi, avec des offres Premiums allant de 9 à $79 par mois pour débloquer les fonctionnalités de social commerce permettant de publier plus de produits, de services, de sponsoriser des avis, etc… et bénéficier de la visibilité sur l’intégralité du réseau social.
Très clair ! Dernière question. On est dans l’Investisseur Web, alors concluons sur une question “investissement”. Tu as mis des millions dans ce projet, tu vas sûrement devoir en dépenser encore quelques millions pour mener à bien ta vision … Tu penses être rentable ? Tu l’es déjà à tes yeux ? Tu as déjà une revente en tête un jour ?
Tu as raison, il reste beaucoup d’argent à investir pour développer l’intégralité de notre vision. Et nous allons devoir lever de l’argent auprès de fonds pour poursuivre l’aventure.
Mais depuis le rachat, les choses ont beaucoup évolué ! Quand j’ai racheté le .best, il y avait 2 000 domaines vendus. Aujourd’hui nous sommes à 114 000 ! C’est donc déjà une énorme différence en termes de “couverture” pour l’extension, et cela a une valeur non négligeable dans le cadre d’une revente, même si elle devait avoir lieu aujourd’hui !
Mais tu t’en doutes, une revente n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. J’ai investis du temps, de l’énergie et beaucoup d’argent dans ce projet, je tiens à le mener le plus loin possible désormais !
Il ne faut jamais dire jamais, et je ne dis pas qu’un jour, si une offre impossible à refuser arrive sur mon bureau, je ne l’accepterai pas. Je ne suis pas le patron de SnapChat qui refuse 3 milliards !
Et j’en reçois des offres, chaque semaine nous avons des fonds d’investissement qui toquent à la porte pour sonder notre intérêt sur une revente. Mais ce n’est pas pour aujourd’hui.
C’est un des projets web les plus ambitieux d’Europe, réellement ! Et j’ai à coeur d’aller le plus loin possible dans le déploiement de ma vision avant de commencer à penser à une revente.
Alors oui, ce sont des millions investis, et nous serons déjà rentables à la fin de l’année 202 ! Mais ce projet a une valeur intrinsèque énorme, la revente même d’une extension a une valeur gigantesque, et de plus en plus compte tenu de la difficulté à en posséder une.
Dans ce monde, juste après la signature le projet avait déjà pris de la valeur par la rareté de l’opportunité de rachat d’une extension. 1 extension, c’est comme un pays avec des territoires. Chaque territoire représenté par un nom de domaine.
Chaque fois que tu construis un site, tu construis une maison. Plus tu as de maison, plus ton territoire prend de la valeur… Et en étant propriétaire d’une extension, tu es comme le président d’un petit pays digital.
Et ce petit pays digital (ou gros pays si tu possèdes le .com !) aura toujours de la valeur. Et cette valeur ne va faire qu’augmenter au fil des lancements que nous ferons, des sites que nous lancerons, mais aussi au fur et à mesure de l’évolution du marché des noms de domaine de manière générale.
Aujourd’hui, il n’est plus possible de trouver des noms de domaine en 3 lettres en .com à acheter. Ils valent une fortune ! Alors les acheteurs se rabattent sur d’autres extensions. Et le phénomène se répète.
Plus il y a de domaines vendus, plus la valeur des domaines restants augmente.
Plus il y aura de domaines en .best vendus, plus la valeur des domaines .best restant augmentera…
De sorte que les millions investis pourront un jour se transformer en centaines de millions ou milliards de dollar de valorisation…
Merci Cyril, c’était assez dingue de découvrir ton parcours et l’histoire du .best, j’espère avoir l’occasion de te croiser un de ces quatre pour continuer cet échange, mais pour l’instant, un simple mais grand merci pour ta dispo et ton partage d’expérience qui devrait faire kiffer les lecteurs et lectrices de l’Investisseur Web ! A bientôt !
😅 Et si tu arrêtais de perdre de l’argent à cause de liens Amazon cassés ?
C’est la promesse à laquelle tu ne peux pas dire NON d’un outil découvert il y a quelques jours appelé SiteBuddy.
Un SaaS dont la principale action est de scanner les liens sortants vers Amazon de ton site pour détecter ceux qui renvoient vers une page erreur et t’alerter de les modifier.
Cela m’a rappelé qu’il existe aussi une version en Français, ClickClickBankBank. 2 options donc pour aller grapiller quelques dizaines d’euros (ou plus….) par mois qui pourraient bien peser dans la valorisation finale de ton site le jour où tu décides de le vendre !
Bref, un petit outil dont le prix est très vite amorti par les “pertes” récupérées. Must-Have si tu disposes d’un ou plusieurs sites monétisés avec Amazon !
🚀 Tu connais le DropShipPrint ? Voilà pourquoi tu devrais t’y intéresser…
Pas le DropShipping !
Non, non, je DropShipPRINT.
Un modèle assez proche qui consiste à proposer aux visiteurs de ton site des vêtements ou gadgets ornés d’un visuel plus ou moins personnalisé, sans avoir à gérer quoi que ce soit POST-commande. L’impression et la livraison étant assurées par un prestataire externe.
C’est ce que propose le site qui porte bien son nom Dropshipprint.fr, créé par Eliott Bobiet. Et la semaine dernière, Eliott à sorti le replay d’un Webinar de 2h45 (tourné à l’origine en Avril) 100% dédié à ce sujet.
Un webinar que je me suis empressé de demandé car nous testons en ce moment le déploiement de ce mode de monétisation sur l’un de mes sites.
Le GROS avantage du DropShipprint VS le Dropshipping ?
La perception qu’en ont les acheteurs !
Et dans le cas du choix d’Eliott comme partenaire, la garantie de livrer des produits de qualité, produits en Europe et livrés en quelques jours (au revoir le bas de gamme chinois et les délais de livraison abusifs…).
Alors oui, je comparer 2 business modèles qui n’ont pas grand chose à voir, mais quand on voit le volume de recherche sur certains mots clés (T-shirt + thématique, Mug + thématique, etc…), ce n’est certainement pas une idée à jeter à la poubelle ;-)
Je publierai dans quelques mois une étude de cas plus précise, mais en attendant, si le modèle attise ta curiosité, le webinar devrait éclairer quelques lanternes !
👌 Le site internet : un investissement “Evergreen”. Si tu achètes le bon !
C’est quoi un business Evergreen pour commencer ?
C’est un business qui a le potentiel de se maintenir année après année à un niveau de revenus résiduels très stables malgré un entretien relativement faible de celui-ci.
Un site internet ou un SaaS sur une thématique dont les problématiques sont RECURRENTES et NON basée sur la TENDANCE s’avère donc être potentiellement un très bon business evergreen avec un fort taux de probabilité de maintien des revenus dans le temps (sauf en cas de vraie mauvaise gestion…).
Un site internet traitant de sujets comme le dating, la minceur, le sport, etc… est un site evergreen. Ces thématiques ne disparaitront jamais de la liste des intérêts & problèmes de la population !
La thématique n’est cependant pas le seul indicateur de durabilité d’un site internet (ou d’un business en général).
Des facteurs comme le type de produits listés sur le site, la variété des sources de trafic ou encore l’existence ou non d’une liste email peuvent rapidement confirmer ou infirmer le potentiel long terme d’un site.
Pour plus de détails sur ce sujet, je t’invite à lire l’article complet de Ron Stefanski sur Flippa.
L’interview podcast du créateur de Archive.org : l’homme qui rend tous nos audits bien plus simples !
Cette semaine dans l’épisode 1111 de “This Week in Startups”, Jason Calanis recevait le fondateur du site Archive.org, Brewster Kahle. Si tu ne connais pas Brewster (c’est quand même le créateur de Alexa, le système de ranking des sites, et un des précurseurs du www, rien que ça), et que Archive.org ne te dit rien, tu seras par contre forcément familier avec la Wayback Machine.
La WayBack Machine, c’est cet outil fantastique qui permet en quelques secondes de voir un screenshot de ce qui existait sur un site à plusieurs périodes de son existence.
Cela peut être utile pour voir à quoi ressemblait Google il y a 20 ans..
Ou, dans le cadre d’un audit, pour vérifier si un site ou un domaine (c’est surtout vrai pour un domaine expiré) n’a pas été “spammé” niveau contenu avant de l’acheter. Car tu dois le savoir désormais, les metrics ne font pas tout.
Et un site avec un super nom de domaine et de bons metrics ayant hébergé pendant de longs mois une boutique de s n e a k e r s p a s c h e r e s n’aura plus du tout la même valeur..
Merci par exemple au super SEO qui a décidé de pourrir le nom de domaine Ilovestrasbourg.EU avec CE CONTENU…
L’interview est fascinante, je ne peux que te conseiller de l’écouter pour découvrir tout ce qui se cache derrière ce projet complètement fou qui vise à garder une trace de TOUT ce qu’il se passe sur le web…
Tu peux écouter le podcast complet ici.
🧐 La news SEO : les pages qui obtiennent le plus de partages et de liens ont quelques points en commun !
Une étude passionnante (en anglais) publiée sur le blog de Fractl.
Une étude que j’ai d’ailleurs directement mise de côté pour l’utiliser dans le cours intitulé “Sans contenu, pas de liens….” que je donnerai devant les étudiants de la licence Pro eMat Réfencement & Rédaction Web de Mulhouse le 8 octobre prochain.
Une étude qui s’intéresse ni plus ni moins qu’à la question du type de pages qui ont tendance à raquer le plus de liens et ce qu’on peut en retenir au moment de créer un contenu que l’on souhaite ranker !
Alors quels contenus rankent le mieux ? Voici un résumé très rapide de l’article.
Pour découvrir plus d’infos, je t’invite à le consulter dans sa version intégrale ici.
Il est important de distinguer les contenus générant du PARTAGE de ceux obtenant des LIENS. Ce ne sont pas forcément les mêmes… Le contenu doit donc être adapté selon l’objectif (notoriété pure ou obtention de backlinks).
Les contenus “chauds” (non evergreen) quand bien timés peuvent obtenir un paquet de liens !
Les contenus les plus longs ne sont pas forcément les plus linkés (ni les plus partagés…). Une statistique qui va à l’encontre d’autres études sur la longueur moyenne des articles en 1ere page de Google, mais qui démontre le fait que ce ne sont pas forcément les articles “evergreen” (donc qui rankent sur des KW recherchés) qui amassent le plus de liens au final.
Les articles de type “How To” obtiennent le plus de liens en moyenne (ce sont pourtant souvent des articles evergreen, mais leur utilité explique leur succès).
Certaines thématiques ont plus de mal à obtenir des backlinks et des partages, c’est notamment le cas de la finance !
RDV Mardi prochain pour un nouvel épisode, d’ici là, bonne semaine à toi et merci à celles et ceux qui chaque semaine prennent le temps de nous adresser un petit message, email ou partage de soutien ! It does make a difference 🥰 !
D’ailleurs le dernier épisode a même fini par attirer l’attention de lecteurs anglophones 😅 Thanks Stefan for the kind words AND actually taking time to read a translated version, LOVE IT!
PS : Pour être alerté.e des nouveaux business mis en vente sur la plateforme, tu peux désormais compléter ton Profil Investisseur. Tu seras ensuite informé.e en priorité dès qu’un actif correspondant à tes critères (budget, industrie, modèle économique..) est prêt à être mis en vente.